24 février 2022

Marie en immersion...

Du côté du Coulinec à Tréboul, sous l'eau, en août 2017...

Ben voilà, entre le brezhoneg mode intensif et immersif, soigner ma maladie de Basedow, à coup de lousous et de perfusions de cortisone (la cortisone pour l'exophtalmie, yeux exorbités), et tout le reste, ça devait arriver, me voilà surmenée... Re zo re, trop c'est trop... Pause. Ehan Labour (arrêt de travail)... 

Maintenant il me faut retrouver mes esprits pour terminer la formation de breton et réattaquer ensuite mon travail artisanal et artistique... La formation se termine le 22 mars pour moi, je me contenterai de six mois finalement et non neuf... Diplôme de compétences en langues le 2 avril à Kemper... Et après, tout en menant mon auto-entreprise, je compte postuler pour commencer un job d'AESH en temps partiel (accompagnement d'élèves en situation de handicap) à la prochaine rentrée scolaire... Voilà le programme, mais d'abord, réparer la gonzesse, le moteur a calé...

En février-mars par là, depuis plusieurs années, la solution miracle pour me guérir de l'hiver, c'est une bonne nage Néoprène, combinaison épaisse, cagoule et chaussons, palmes, tuba frontal...

Alors allez, vivement la nage en mer, et à plus long terme les petits shorts en jean et les sandales aux pieds ! Gast ha gast (je ne traduis pas...) !

22 février 2022

L' écureuil

Allez, encore un post, comme un petit pet délicat et gracieux sur la toile, rien de plus... 
J'ai vu la tronche bizarre de Poutine sur la couverture du Télégramme aujourd'hui, aux caisses de la Biocoop, et en voiture, après, j'ai pensé à un poème de Paul Fort, vous savez, celui qui a écrit "La complainte du petit cheval blanc"... 



L’Écureuil

Écureuil du printemps, écureuil de l’été, qui domines la terre avec vivacité, que penses-tu là-haut de notre humanité ?

— Les hommes sont des fous qui manquent de gaieté.

Écureuil, queue touffue, doré trésor des bois, ornement de la vie et fleur de la nature, juché sur ton pin vert, dis-nous ce que tu vois ?

— La terre qui poudroie sous des pas qui murmurent.

Écureuil voltigeant, frère du pic bavard, cousin du rossignol, ami de la corneille, dis-nous ce que tu vois par-delà nos brouillards ?

— Des lances, des fusils menacer le soleil.

Écureuil, cul à l’air, cursif et curieux, ébouriffant ton col et gloussant un fin rire, dis-nous ce que tu vois sous la rougeur des cieux ?

— Des soldats, des drapeaux qui traversent l’empire.

Écureuil aux yeux vifs, pétillants, noirs et beaux, humant la sève d’or, la pomme entre tes pattes, que vois-tu sur la plaine autour de nos hameaux ?

— Monter le lac de sang des hommes qui se battent.

Écureuil de l’automne, écureuil de l’hiver, qui lances vers l’azur, avec tant de gaieté ces pommes… que vois-tu ?

— Demain tout comme Hier. Les hommes sont des fous et pour l’éternité.

Paul Fort, Ballades françaises, Éd. Flammarion.


Voilà, peut-être que avec un peu de chance, cet affreux Vladimir en surfant sur le Net lira ce post (lit-il le français ?), s'intéressera à Paul Fort et se mettra à s'occuper de son petit potager, rien de plus...

21 février 2022

Re zo re...


Un truc bricolé par mes soins sur Photoshop, du temps où j'avais Facebook... À méditer...

"Re zo re", c'est "trop c'est trop" en brezhoneg... C'est un peu ça dans ma caboche ce soir (un peu beaucoup !), alors avant d'aller me coucher, je m'offre le temps d'un petit post, et demain matin, je sèche les cours ! 

18 février 2022

À + dans l'bus !

Je cède à ce démon qui est le mien de "blogger", encore une fois... La soirée d'hier m'a inspirée... J'étais au Síbín, le pub irlandais de Spézet, au comptoir avec quelques copains, et comme souvent, j'éprouvais cette difficulté de trouver les mots pour "dire"... Est-ce parce que "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" ? Et ainsi, les choses ne sont-elles pas assez claires dans ma tête ? Bah... Dans ma tête, il y a tellement de choses... Pas toujours facile de savoir par quel bout attraper la pensée pour la formuler... Je pourrais faire de la prose ou un poème pourquoi pas, sur ces sujets importants abordés hier : l'amour, la peinture... Mais prononcer des phrases là-dessus, comme ça, un ballon de Guinness à la main... Pas facile... Je suis plus habituée à l'écoute silencieuse d'un(e) psychanalyste...

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Fin de la séance, et à + dans l'bus les copains !


12 février 2022

Slow footing...



Les derniers footings remontent à janvier 2021... Mais aujourd'hui, de fil en aiguille, je me suis décidée à rechausser les baskets ! Après avoir réfléchi longuement à comment composer ma journée, ayant du mal à attraper les différentes choses de mes listes "à faire" par un bout, étant devant l'action comme un cheval rétif face à l'obstacle comme ça me prend de temps en temps, j'ai fini par arriver à cette idée d'aller courir... Oh, c'est davantage trottiner, à peine plus vite que de la marche rapide, mais aucune triche, que du pas de course... 

Et quoi d'autre... Je suis allée fixer au ruban adhésif des petits sacs de produit tue-souris dans le moteur de ma voiture, car jeudi, j'ai fait vérifier les niveaux au garage, et regonfler un peu les pneus : il y avait tout un stock de coquilles de noisettes et de glands sur le bouchon du réservoir d'huile... Et encore plus entre le capot et le feutre isolant... Il y a des petits squatteurs dans mon moteur...

Et quoi d'autre encore... J'ai ramassé des crottes de chien, sur la venelle qui mène au parking où je me gare... Depuis quelques temps en effet, de petites crottes de chien, heureusement assez compactes, jalonnent le début du parcours qui mène à ma voiture, une tous les trois mètres en moyenne... Alors je me suis armée de deux sacs de 10 l de la marque "Handy bag", un pour ramasser, l'autre pour faire poubelle, et tant qu'à faire, j'ai aussi ramassé une carte "gratter c'est gagné", un masque anti-covid de couleur noire, et deux ou trois autre merdasses... 

À propos, la prochaine fois que je vais faire "Les chemins bleus", "Ar hent glaz" (ce sont deux chemins que j'emprunte souvent pas loin de chez moi), je prends un sac poubelle dans mon sac à dos ! Car c'est par là que j'ai commencé le footing, et un peu plus haut que le verger de Janig, il y avait deux pots de crème à la vanille vides et à côté une autre cochonnerie du style papier chiffonné, le tout sous les ronces au bord du chemin... Ce genre de chose me fait toujours souffrir, un peu comme quand je vois des affiches avec la tronche de Zemmour... Pour moi, polluer ainsi est un crime passible de... De quoi... Il faudrait peut-être juste expliquer posément et de façon sympathique à qui serait pris en flagrant délit pourquoi ça n'est pas bien de faire ça... Et leur tendre le sac poubelle pour qu'ils ou elles ramassent, mais le plus souvent, le crime est commis incognito... Alors : Aux instituteurs et institutrices de faire le boulot ? Avec une grosse voix qui fait peur, ou bien avec une main de fer dans un gant de velours ; je ne vois pas d'autres solutions, parce que faire passer le message à la télé ou à la radio, pas sûr que ça soit suffisant... Un petit flash éducatif de temps en temps sur Radio Montagnes Noires, entre deux tubes à la mode peut-être quand même ? 

Oui, c'est décidé, sacs poubelles dans le sac à dos, à chaque fois que je pars marcher d'ailleurs ! Deux même, un grand et un plus petit pour attraper l'objet du délit, si c'est vraiment une grosse cochonnerie... 

Bon, il ne faut pas croire, la campagne est tout de même assez bien tenue par ici, et c'est plutôt clean, mais il faut être vigilant, parce que comme disait la maman de Napoléon, "pourvu qu'ça dure !"...

Voilà, c'était un Yom-Shabbat (le samedi en hébreu) de pas grand chose, beaucoup de temps passé sur ma chaise-longue avec un bloc-note car c'est comme ça que je réfléchis, avec un bloc-note (oh, ne vous méprenez pas, rien de très intense, ce sont d'assez vagues réflexions, un peu désordonnées, un peu dingues, un peu répétitives, du radotage, quelques gribouillis, quelques notes, je gâche pas mal de papier !)... Mais pourtant tout de même un grand jour : Je me suis remise à courir, et je m'attaque à la dépollution des environs... Et puis, j'ai trouvé un bon fournisseur de tisanes à Châteauneuf-du-Faou, car je fais une fixette sur la tisane de millepertuis depuis quinze jours... 

Pour compléter le tout, un peu de vie sociale aussi en fin de footing avant de rentrer chez moi : thé en bonne compagnie à l'improviste dans un penty près du cimetière, et brin de causette avec quelques connaissances devant le Síbín (c'est le pub près de la Mairie, An Síbín)... I 💛 SPEIED (Spézet en brezhoneg) !