06 juillet 2021

Riz au lait




Et voilà, j'ai expérimenté mon riz au lait... Un succès... Ma recette : faire bouillir dans une casserole 1/2 litre de lait entier bio avec 40g de sucre rapadura bio et un peu de vanille (bio). Rajouter hors du feu 50 g de riz rond blanc (bio), en remuant pour bien répartir. Jusque-là, j'ai suivi une recette du Net. Après, improvisation... Je mets le tout dans un petit tajine Emile Henry (c'est la marque de mes tajines, j'en ai deux, un grand et un petit...), je remue encore un peu, pose le couvercle pointu dessus, et ça va au four à 150° pendant deux heures... J'aurai pu mettre un peu de crème fraîche avec... Eh ben bingo, ça sentait bon dans la cuisine, et j'obtiens un délicieux riz au lait crémeux... Sans croûte dessus, ça n'est pas ce que je préfère la croûte... J'aurais pu laisser une demi-heure de plus encore je pense, mais comme ça c'est déjà bien... Essayer avec du lait de brebis, essayer avec du lait de chèvre...
Je voulais de la semoule, j'ai fait de la semoule... Je voulais du Grand Marnier, j'ai acheté du Grand Marnier. Je voulais du riz au lait, j'ai fait du riz au lait, je voulais tricoter une écharpe, elle est presque finie... Je voulais jouer aux cartes, j'ai acheté un jeu de cartes... Je voulais depuis très longtemps une maison avec un petit jardin et un atelier...
Une fois, il y a des années de cela, j'écoutais la radio et j'ai entendu dans une émission du style "Rien à cirer" sur France Inter l'actrice Charlotte de Turckheim dire ceci : "Il faut savoir ce que l'on veut, ce que l'on veut, on l'aura"... Je m'en suis toujours souvenue. Je ne suis pas spécialement fan de Charlotte de Turckheim pourtant !
J'interprète cela au sens psychanalytique... La priorité des priorités est de se sonder pour cerner son désir... Son désir dans le sens des vouloirs les plus profonds, les plus en phase avec l'être que nous sommes... Cela peut prendre des années... Une fois que l'on sait, il s'agit de construire sa vie en fonction de ce désir... Cela peut prendre des années... En ce qui me concerne, c'est en bonne voie, mais il manque des éléments... Et je ne suis pas à l'abri d'être rattrapée par une réalité qui ne soit pas tout à fait compatible avec mes vouloirs profonds... À propos de réalité, voici une citation de Philip K Dick, écrivain de science-fiction (1928-1982) : "La réalité, c'est ce qui refuse de disparaître quand on cesse d'y croire"... Oui, on ne peut s'y dérober, même dans la folie, mais tous nos efforts doivent porter à faire de cette réalité quelque chose qui nous convienne le mieux possible...

05 juillet 2021

Tempête, pluie et Grand Marnier...



Comment ferais-je sans ma cheminée ? La flambée me fait aimer cette soirée pluvieuse et ventée de juillet... Bonne journée en fait, malgré cette météo désastreuse... Cet après-midi, pour rattraper mon samedi à Langonnet, piscine... Piscine extérieure donc, seule dans la piscine une bonne partie du temps, et sur la fin, de concert avec un athlète aussi sympa que bien foutu, mon ex-coach de nage avec palmes, tout ça sous la grosse pluie...  2200 m dont 1200 m de monopalme... J'y vais mollo car je suis toujours un peu handicapée de la thyroïde... Voilà, et ce soir, avec la douce fatigue de la nage, repas au salon devant le feu, et puis le petit verre de Grand Marnier. Planxty pour l'ambiance musicale, je ne vois pas mieux... Le Grand Marnier, ça m'a pris il y a quelques jours : depuis que nous avons vendu la maison de l'enfance, j'ai des envies régressives comme ça... L'autre jour, c'était une envie de semoule, la semoule au lait que nous faisait maman certains soirs comme dîner, quand elle et papa étaient de sortie par exemple, avec des morceaux de beurre dedans... J'ai donc acheté le nécéssaire et assouvi mon envie. Et puis je ferais bien aussi du riz au lait, le riz au lait aux pruneaux de maman ou le riz au lait sans pruneaux de la cantine de l'école primaire... Le Grand Marnier, c'est pareil, je n'en ai pas bu depuis au moins 30 ans ; à la maison, on en mettait sur les beignets aux pommes, et puis on avait le droit à un petit verre le soir des fois... Du coup, je suis allée vendredi dernier à Intermarché acheter une bouteille... Les beignets aux pommes oui, ça c'était une spécialité de maman aussi, avec les grosses Teint Frais... Voilà, je vais continuer ma soirée en tricotant un peu en musique... Peut-être un deuxième petit verre de Grand Marnier (oh, ce sont des tout petits verres...) ?

03 juillet 2021

Les marronniers de Langonnet

En principe, le samedi, c'est piscine, ou s'il fait beau, nage en mer... Mais là, j'avais envie d'aller à la fête de la langue bretonne à Langonnet... Gouel Broadel ar Brezhoneg... D'abord je n'étais jamais allée à Langonnet, ça n'est qu'à 25 minutes de Spézet, dans le Morbihan, et puis j'avais envie d'entendre parler breton, moi qui le connais si peu, envie d'épanouir davantage mon identité bretonne...

Et voilà, petite fête bien sympathique, avec tournois de gouren sous les marronniers, stands divers, concerts, buvettes, crêpes etc... Il faut échanger ses euros contre des lurs pour consommer...

Je retrouve là-bas quelques connaissances de Spézet, regarde les lutteurs, bois un ou deux bocks en bonne compagnie, papote un peu, écoute les chants et la musique... Et puis pour clore cette agréable après-midi, je m'offre un repas de crêpes à Gourin au retour...

Voici quelques vidéos de la lutte bretonne : deux extraits de combats, et le vainqueur, Mathieu Le Dour, avec son bélier sur les épaules (le maout)...




29 juin 2021

Été, printemps...


Le motif de ma future gouache version soirée de fin juin... Pour comparer, je vous redonne la version du 22 avril :


Pour commencer, je vais vérifier que mes tubes de gouache ne sont pas trop secs ; s'il faut, je complète ce qu'il me manque, et puis je prends mon agenda, je regarde les prévisions météos, et un jour où il ne pleut pas, avec un minimum de soleil, j'écris en grand sur mon agenda : gouache sur le motif... C'est à cinq minutes à pied de chez moi, rien de plus simple... 

28 juin 2021

5 sur toi !


Depuis quelques temps, je me disais quand je marchais dans la campagne que ça faisait longtemps que je n'avais pas trouvé de trèfles à quatre feuilles... J'avais beau regarder dans mon jardin, ouvrir l'œil sur le bord des chemins, je n'en trouvais pas... Et là, 6 km à pied le long du canal entre Saint-Goazec et Châteauneuf-du-Faou, je fais une pause avant l'écluse sur un banc pour boire un peu d'eau et manger une pomme, et à mes pieds, devant le banc, un gisement ! Un, deux, trois, quatre, cinq trèfles à quatre feuilles ! Bon, c'est bête, mais ça fait plaisir... Alors du coup, en rentrant, je fouille sur le Net pour voir ce que le chiffre 5 peut signifier, comme un jeu un peu, parce que en cherchant plus, j'aurais pu en trouver 6 ou 7... Et ben il se trouve que le chiffre 5 est considéré comme magique par les Arabes et les Juifs d'Afrique du Nord. Le 5 est porte bonheur. On souhaite bonne chance en disant "5 sur toi"...
Voilà, peut-être que si vous partagez le post sur votre page Facebook, ça vous portera bonheur aussi, et ainsi de suite...

26 juin 2021

Ciel d'été et costumes anciens



Un beau ciel tumultueux en cette fin d'après-midi au dessus du Poher... Espérons que l'été nous réserve quand même quelques ciels bleus... Mais au bourg, malgré la grisaille, il y a de la couleur, et depuis jeudi, de grandes images ornent certains murs, photos d'hommes et de femmes d'ici en costumes du début du XXème siècle, initiative de l'association culturelle bretonne Kenleur et du cercle celtique local Brug ar Menez...



20 juin 2021

Plijadur au Spot


Concert hier soir au Spot, ancienne boite de nuit à l'entrée du bourg... Un père à la longue tresse de cheveux gris, et son fils aux longues dreadlocks... Alias Babs... Alors je n'ai pas tout compris, je crois que Alias Babs c'est le fiston... Je vais me renseigner... En tout cas, je dirais qu'il y avait de l'énergie, des mots rudes, un peu crus et sans fioritures, pas tout à fait du Vincent Delerm quoi (mais attention, j'aime bien les chansons de Vincent Delerm, son premier album surtout, après, moins...)... Et puis, c'était bien bon de se retrouver en société, de passer du temps avec ceux et celles que je croise tous les jours au détour d'une rue, à la terrasse des cafés, au marché, chez le boucher, à la boulangerie, à la Poste, et qui sont pour moi comme une grande famille... On est là proches les uns des autres pour longtemps, jusqu'au bout de la vie peut-être, et ça c'est formidable, de pouvoir ainsi cultiver les liens régulièrement et au long cours...