Sieste au romarin

Aujourd'hui dimanche 25 avril, j'ai sorti le hamac sous le parasol orange pour la première fois de l'année... Je trouve que ça vaut bien un post... Mais alors, il va falloir que je taille le romarin, car ses branches empêchent le hamac de bien balancer... L'avantage par contre d'être au-dessus du romarin, c'est que si les branches frottent un peu le hamac, ça sent bon... 

Bon, pour que ma terrasse soit une vraie terrasse, maintenant, il faut que je trouve un petit barbecue... Oh, pas la Rolls-Royce hein, un truc un peu modeste mais solide et pratique...

Et puis alors, ça sera sardines grillées et sieste au romarin...   

J'irai planter là mon chevalet...

                                    

Oui, je veux planter mon chevalet quelque part par là... Le pays est généreux en "motifs" possibles... Ici, c'est à cinq minutes à pied de chez moi, il faut juste planifier cela un peu à l'avance, un jour sans pluie, sans trop de vent, vérifier que les tubes de gouaches ne sont pas secs, que j'ai bien toutes les couleurs qu'il faut... Et je jure que j'irai peindre sur le motif, il ne s'agit pas d'imprimer la photo et de peindre d'après photo... Ça, de temps en temps, pourquoi pas aussi, mais c'est complètement autre chose que de peindre en pleine nature, comme en fusion avec le paysage...

Enfin à mes pinceaux !

Ça y est, c'est réamorcé, enfin ! Après un nouveau remplacement à la Poste, puis une semaine pour vider la maison de l'enfance dont nous n'avons plus les clefs depuis vendredi dernier, me voici à nouveau avec mes couleurs et mes pinceaux, la musique de l'amie Marìa Mendoza aux oreilles, dont l'album "Nova" m'aide habituellement à rentrer dans ma bulle pour travailler... Oh, on se connaît assez peu, mais suffisamment pour se dire amies... Ici, un des morceau sur YouTube : "Indian Summer"...  

Je précise après relecture : Retrouver mes pinceaux hier, en effet, c'était bien, mais ça ne fut pas très productif en vérité car la semaine dernière passée avec ma sœur et deux potes à vider la maison qui m'a vue grandir a été épuisante... Je suis vidée de toute mon énergie, la tête fonctionne au grand ralenti, le corps aussi, avec le genoux droit en vrac à force de monter et descendre les escaliers avec des caisses lourdes... Et là-dessus, cette euphorie du printemps, cap toujours un peu fatiguant pour moi... Mais il vaut mieux cette sorte d'ivresse du beau printemps que de subir la frustration de passer à côté, cette sensation démoralisante de manque quand la vie quotidienne laisse trop peu de place à la nature... 

Réussites, suite...

Ce soir, j'expérimente une autre sorte de réussite, la réussite "grille"... Qui me ramène comme l'autre plus de 35 ans en arrière... Voire même 40 ans en arrière... Là aussi, j'avais oublié comment faire et je suis allée sur le Net pour trouver la règle du jeu... Il faut un jeu de 32 cartes...

Ici, c'est loupé car il me reste une carte à retourner alors que j'ai les 4 as... 

La réussite du post précédent, "le solitaire" ou "la patience", pas moyen d'y arriver non plus... Depuis avant-hier soir, j'en ai fait plusieurs, ça loupe à chaque fois, mais peu importe, ça me plait quand même...

Et pour compléter le kit "couvre-feu", et approfondir mon retour en arrière, en plus du Master Mind et du Puissance 4, j'ai envie d'investir dans un Rubik's Cube et un jeu de Mikado...

Réussites

 

Mon nouveau passe-temps des soirées depuis que je n'ai plus Facebook... Je n'avais pas fait ça depuis plus de 35 ans probablement... La réussite... L'autre jour, j'ai acheté un jeu de 52 cartes au Leclerc, 0,95 €... Je n'avais pas ça à la maison... Et après j'ai dû regarder sur le Net la règle du jeu, je ne me souvenais plus... Ben pas réussi une seule partie encore... Mais je ne m'en lasse pas pour autant... 

Prochaine étape, racheter un "Master Mind" et un "Puissance 4" pour les soirées où il y a des invités, car je garde de bons souvenir de ces jeux de ma pré-adolescence...

La semaine passée, j'ai récupéré dans la maison familiale avant que l'on s'en détache définitivement un jeu de "Richesses du Monde"... Un jeu capitaliste, édité la première fois en 1969, où il faut acheter des matières premières dans le monde entier et ruiner les autres... De quoi alimenter les discussions, bien rigoler et passer de bonnes soirées au coin du feu...

Et puis j'ai aussi décider d'acheter des aiguilles à tricoter et de la laine, avec pour premier objectif de faire une écharpe... Et après, apprendre à faire des bonnets... Toute jeune fille, je tricotais, mais j'ai rarement pu finir un pull ; en général, c'est maman qui finissait... On va voir si je suis devenue plus tenace...

Voilà, télévision, nan trugarez, Facebook, nan trugarez... Les blogs, j'ai droit quand même parce que ça m'évite de parler aux plantes vertes ; ceci dit, cette fin de soirée, si au lieu de raconter ma vie, je m'étais acharnée sur la réussite, peut-être aurais-je eu la satisfaction de réussir ?  

Fleur fuf

Un champ de pissenlits géant entre Châteauneuf-du-Faou et Spézet... Une de mes premières commandes de faïence était un service "pissenlits", pour le mariage d'un ami paysagiste il y a pas loin de 30 ans... Voici une photo d'archives, d'un grand plat ovale... 

J'aime bien cette fleur, mon père quand j'étais enfant appelait ça "la fleur fuf", parce que quand elle est en graine, on souffle dessus comme la semeuse du Larousse... Et les feuilles font une bonne salade de caractère... 

La commande du jour...

Scoop aujourd'hui, Mme Brigitte Macron vient de me commander un service de table de 300 couverts, avec assiette de présentation, grande assiette, assiette à dessert et assiette à soupe... La survie est assurée pour les années à venir ! Acompte de 50 % la semaine prochaine, youpi !

Vous avez vu la date ?

À part ça, j'ai été bien inspirée d'aller nager à Tahiti hier (c'est le nom de la plage, oui)... Je ne me doutais pas qu'on allait être coincés dans un rayon de 10km à partir de dimanche prochain...

Mais bon, on est bien à Spézet, même sans aller au delà de 10 km... Et puis je me dis que après tout, si je ne peux pas ouvrir ma boutique, rien ne m'empêche d'ouvrir mon atelier, c'est aussi chez-moi de toute façon, c'est aussi ma maison... 

Donc ça continue, la porte sera ouverte, j'ai le droit de laisser la porte ouverte chez moi, j'éviterai juste de mettre la pancarte "ouvert"... Et puis je vais tâcher de garnir un peu ma boutique en ligne...

Quel bonheur en tout cas ces journées à manier le pinceau... De temps en temps, je fais une pause pour croquer une pomme ou boire mon maté sur le pas de la porte quand il fait beau comme aujourd'hui, et ce qui est chouette, c'est que plein de gens dans les voitures qui passent me font un salut en souriant, certains je les connais, d'autres non ; c'est fou comme un simple salut ça fait du bien, et ici, à Spézet, c'est coutumier...